Comment bien comparer les assurances vie avant de souscrire ?

Assurance vie

Les assurances vie sont fortement plébiscitées par les investisseurs. Il faut dire que ces produits financiers possèdent de nombreux avantages, à commencer par une fiscalité souvent très favorable. Ils sont également hautement personnalisables, c'est pourquoi il est recommandé de bien les comparer avant d'y souscrire. Voici quelques conseils pour vous y aider !

Attention aux frais divers !

Les contrats assurance vie engendrent potentiellement de nombreux frais de différentes natures pour le souscripteur. Vous devez donc prendre connaissance de ces éléments avant de signer. Intéressez-vous notamment aux :

  • Frais d'entrée : ce montant est prélevé dès la signature de votre contrat. Il représente souvent entre 2 et 5 % de la somme totale que vous déposerez lors du versement initial. Notez toutefois que certaines assurances proposent une exonération de ces frais afin de séduire de nouveaux clients.
  • Frais d'arbitrage : ils ne s'appliquent qu'aux seuls contrats multisupports (alliant fonds en euros et investissements boursiers). Ces frais interviendront suite à une action sur votre épargne. Si vous êtes constamment à la recherche des meilleures opportunités possibles, ce montant sera donc important.
  • Frais de gestion : comme ce nom le laisse à penser, il s'agit d'un montant versé annuellement à l'organisme en charge de la gestion de votre contrat. Cette somme dépendra de plusieurs paramètres (intérêts acquis sur la période, des sommes versées par l'assuré). Ces frais seront plus importants dans le cadre d'un contrat multisupport.
  • Frais de sortie anticipée : si l'assuré souhaite récupérer la somme épargnée avant le terme du contrat, il devra s'acquitter des frais de sortie anticipée. Ce montant ne peut excéder 5 % de l'épargne totale.

Vous souhaitez obtenir de plus amples informations au sujet des frais liés à votre futur contrat ? Prenez rendez-vous sans plus attendre avec votre conseiller. Il est également possible de souscrire à votre future assurance vie en ligne. Consultez le site maif.fr pour avoir tous les détails de cette procédure !

Des taux de rémunération variables

Le deuxième paramètre à regarder attentivement est le taux de rémunération du contrat. Cependant, dans le cadre de l'assurance-vie, il est impossible de le déterminer avec précision par avance. Afin de rassurer les investisseurs les plus frileux, la plupart des compagnies proposent désormais des contrats avec un taux minimum garanti. Pour avoir une visibilité totale, n'hésitez pas à étudier de près les résultats précédents du contrat que vous vous apprêtez à signer. Efforcez-vous également de glaner des informations au sujet du fonctionnement interne de la compagnie d'assurance ou de la banque.

Vous ne le savez peut-être pas encore, mais le Code des Assurances impose aux compagnies de reverser au moins 85 % des bénéfices acquis sur l'année à ses assurés. Il ne s'agit là que du minimum légal, certains organismes vont en effet au-delà.

Les possibilités de rachat et la succession

Il serait faux de croire qu'il est impossible de mettre un terme à votre contrat d'assurance-vie avant le terme prévu. Vous êtes en effet autorisé à procéder à un rachat total ou partiel. Dans le premier cas, la totalité de la somme épargnée vous sera restituée et le contrat sera instantanément résilié. Dans le second, ce dernier restera toujours valide. Comme expliqué au cours du premier paragraphe de ce texte, vous serez, dans tous les cas, redevable de frais.

Même si le sujet n'est pas toujours simple à aborder, vous devez également vous pencher sur la succession du contrat. Une clause prévoit en effet, en cas de décès du titulaire, la transmission de la somme épargnée à un ou plusieurs bénéficiaires. Veuillez tout de même noter que ce cas de figure particulier s'accompagne d'une fiscalité plus que favorable. Selon l'année de souscription, l'âge du titulaire et le type de contrat, il est même possible d'être totalement exonéré de toute imposition si la somme à léguer n'excède pas 152 500 euros par bénéficiaire. Au-delà d'une telle limite, le taux d'imposition sera progressif avec un maximum fixé à 31,25 %.



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